De l’introduction aux archétypes Jungiens

Temps de lecture estimé: 2 minutes

Salut mon cœur.

Carl Gustav Jung était un médecin psychanalyste Suisse. Il a vécu de 1875 à 1961 (il est mort dans sa 85ème année).

Il est le père de la psychologie analytique (aussi appelée psychanalyse Jungienne), et a écrit de nombreux livres.

Il a été un des premiers disciple de la psychanalyse Freudienne et a créé sa propre branche de pratique par la suite, « en raison de divergences théoriques et personnelles » selon Wikipédia.


Ce qui me parle et me touche dans l’approche de Jung, est la place qu’il laisse à la symbolique, son utilisation des archétypes et la place que prend la conscience (au sens spirituel du terme) dans sa pratique.

J’ai rencontré les archétypes et appréhendé concrètement la notion de travail d’ombre lors d’un stage « RE connexion » à soi.

Un groupe d’hommes, pendant trois jours, amenés à se reconnecter à leurs émotions, à leur corps, à l’enfant intérieur.

Durant le week-end, nous avions tour à tour rencontrés/été confrontés à :

  • l’archétype de l’Amoureux, comment j’aime; comment je l’exprime, à ma façon.
  • l’archétype du Magicien, celui qui transforme la matière. De l’élan, l’émotion au concret, dans le royaume du Vivant.
  • l’archétype du Guerrier, celui qui pose le cadre, les limites de manière saine, claire.
  • l’archétype du Souverain, celui qui veille sur les autres, qui régit le territoire. Protecteur et prévoyant.

Des exercices personnels nous étaient donnés, nous permettant de nous plonger en nous, de voir ce qui en nous résonnait et répondait à ces archétypes.

Nous avons eu de nombreux échanges, en binômes, puis en cercle et nous avons pu partager ce que chaque archétype voulait dire et les résonances chez les uns et les autres.

Cela permet de clarifier ce que ça touche pour soi, en soi, mais également, par empathie, élargir le sens et les expériences.


En ce qui me concerne, ça a été une étape importante dans mon travail d’individuation.
Découvrir ces quatre facettes, en moi. Leur permettre de prendre et d’occuper leurs places respectives.

J’ai été accompagné et assisté pendant ce week-end, et j’ai pu lâcher, sortir et exprimer une rage et une douleur qui m’étouffaient depuis si longtemps.

C’était la première fois, depuis longtemps, que j’osais hurler.
Hurler à pratiquement m’en péter la voix.

Reconnaître et laisser s’exprimer une grosse partie des émotions que je reniais et ne voulais pas voir.
Que je gardais en moi, que je croyais devoir garder en moi.

J’ai pas mal hurlé dans les mois qui ont suivi ce stage également.
J’avais nettement moins peur de le faire. Et ce faisant, je prenais également ma place au monde.


A demain mon cœur.

Un commentaire

  1. Beau témoignage très personnel

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