De l’importance de démarrer

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Salut mon cœur.

En ce jour, voici le premier article de blog sur ce site.
Au réveil, une idée, une situation flottait dans mon esprit : Écrire un article, quotidien.
Un élan d’expression, latent.

J’aime écrire. Gamin j’écrivais des histoires. Adolescent j’ai commencé à écrire de la poésie et des nouvelles. Dans mon adulescence, j’écrivais des concepts de jeux vidéos, des synopsis d’histoires, des textes en rimes,…
Puis j’ai perdu l’habitude pendant plus de 10 ans.

Et c’est revenu. Timidement, difficilement. Dans un cahier, tout d’abord, oser m’exprimer, sans me juger, sans attentes, sans objectifs autres que laisser couler le stylo sur le papier.
Un journal intime, le « cacahier ».

Pouvoir exprimer mes ressentis, quels qu’ils soient.


Cela a eu un tel bénéfice ! L’opportunité d’extraire mes pensées et les coucher à l’extérieur de moi; pouvoir les observer, à distance, prendre du recul par rapport aux idées et croyances qui me peuplent.
Cela à tellement contribué à mon évolution, à me sortir de l’état d’esprit sombre et maladif dans lequel je m’étais petit à petit enfermé.
A me nier pendant des année, j’ai eu la chance de finir par faire ma rencontre.
L’écriture est un des vecteurs principaux de cette rencontre.

J’en suis désormais au 9ème cahier de 180 pages depuis que je me suis remis à écrire en 2018.
Et je m’en suis reconnaissant.

A une période, un tel cahier me durait un mois, et le dernier en date a couvert plus de 6 mois.
Je n’écrivais pas quotidiennement dedans; je n’en avais (plus) le besoin.

C’est également un cahier dans lequel je peux noter des idées entrepreneuriales, des chansons/poèmes, des citations, apprentissages effectués ici et là, des listes de choses à faire, des encouragements, des rêves, des idées fugaces…


Pourquoi cet article aujourd’hui ?

  • Parce qu’à un moment de ma vie, après avoir arrêté pendant des années, je me suis remis à écrire.
    D’abord des petits haïkus, des histoires courtes de quelques lignes qui commençaient par « C’est l’histoire d’un mec qui… »
    Et ensuite, un cahier, dans lequel je me suis parlé, livré. Comme à un ami.
  • Parce que j’en ai ressenti l’élan.
    Et parce que comme cela vient de l’intérieur, je me dois de le laisser jaillir, de m’écarter.
    J’ai assez procrastiné, assez douté, demandé si cela pouvait servir. Peu m’importe. Je sais que cela sert, c’est d’essence divine, ça vient de l’âme.
  • Avec l’idée de publier des articles autour de mes intérêts tellement variés, épars, cela doit bien fournir de la valeur à quelqu’un, à autrui, à toi qui lis.
    Même si je suis le seul lecteur, ça me va.
    J’écris pour moi. Comme j’écris pour moi, j’écris pour toi.
  • Cela me permets de m’entraîner, de développer ma compétence à cueillir quelques idées dans le nuage subtil au sein mon esprit, de clarifier ces idées, de les organiser et de les communiquer le plus clairement possible.
    Le plus simplement possible (?)

Alors lances-toi. Voilà l’idée de ce billet.
Démarre. Fais, ce qui viens de l’intérieur, aligné, consistant, discipliné, profondément.

Même si c’est peu, même quelques lignes, même quelques pas, même un seul pas.
Faire ce pas, c’est déjà en faire plus que de rester sur place.

A demain mon cœur.

3 commentaires

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  3. Ping :Du cahier intime, mon art de tenir un journal – JuFa art

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