De la fréquence de publication de mes articles

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Salut mon cœur.

Il y a trois semaines, je me suis donné comme engagement de poster un article quotidiennement.

Il y a trois jours, j’ai échoué à maintenir cette fréquence. J’avais écris et posté quotidiennement jusqu’à lors.

Cependant, il me trottait déjà dans la tête que j’étais en train de m’user à maintenir cette fréquence.
Et j’émets également un doute sur la qualité de ce que j’écris dans cette fréquence.

Écrire quotidiennement, pratiquer l’écriture en vue de publication, oui.
Mais finaliser un article et le mettre en ligne, en étant sûr qu’il contient toute la valeur que je souhaite transmettre, me paraît tellement ambitieux à l’heure actuelle. Peut-être trop.


Chaque jour, c’est une « lutte ».
Le moment de doute, au moment où je m’y mets, généralement le soir. De quoi vais-je parler ?

Quotidiennement, je me pose la question. Pourtant, ces derniers jours j’ai édifié une liste de sujets.
Une vaste liste, avec quelques points en idée pour chaque article.

Mais malgré tout, c’est le petit moment d’angoisse à chaque fois quand je commence et que je me demande de quoi je vais parler.
Qu’est-ce qui est présent et qui a besoin d’être exprimé dans l’instant.

Puis les premières lignes. L’importance de démarrer. Parfois l’inspiration est bien présente, parfois la friction est plus grande et l’effort requis demande plus d’énergie.

Puis vient le flow. Le moment où j’ai une direction pour l’article, où je me suis échauffé à écrire, que les idées et les mots fusent. J’ai une structure, un plan, ce n’est plus « que » du remplissage, en mettant de la valeur et de l’authenticité.


La dépense d’énergie est tout de même assez importante au quotidien.

Il y a une fierté et une satisfaction lorsque j’ai poussé à travers et que les lignes s’accumulent, et une histoire qui fait sens émerge.
Je regarde ma production, et ça me permet de réfléchir sur la thématique, ainsi que les thèmes qui émergent également en suivant.

Et c’est dans cette émergence que je me dis qu’un article quotidien ne me permets pas de vraiment aller toucher à l’essence profonde de ce que j’ai à dire.

Dans mon processus, le sujet vraiment « intéressant » apparaît au bout d’une heure à deux heures d’écriture et réflexion.

A l’heure actuelle, c’est tout le temps que j’accorde à l’écriture d’un article (parfois moins, on va pas se mentir).

Ces réflexions sont ce qui vient gonfler la liste des sujets à traiter dont je parlais plus tôt.


Cet article pour dire quoi ?  Pour aérer le conflit qui se joue dans mon cerveau.

Cet article, c’est le genre d’écrit que je pose dans mon cahier, pour poser ce qui m’occupe, m’habite, et pouvoir réfléchir de manière posée et logique une fois que j’en suis libéré, que c’est sorti, expurgé de ma tête et mon cœur.
Certes dans le cahier, c’est un peu plus vomitif, direct.

  • Pour jouer avec la notion que j’ai envie de modifier la fréquence à laquelle je publie.
  • Pour poser qu’une partie en moi ne veut pas lâcher l’objectif initial:
    Poster un article quotidien pendant au moins un mois. Quatre semaines. Trente jours.

Cette partie n’admet pas de baisser les bras et d’abandonner au bout de trois semaines seulement.
Encore quelques jours pour créer une véritable habitude.
Sachant que techniquement l’échec de Jeudi constitue une réinitialisation du compteur.

  • D’un autre côté, en terme de gestion de mes énergies, au lieu de 7 articles hebdomadaires, une fréquence de publication de 2 à 3 articles me permettrait de ne pas griller toutes mes ressources dans le processus.

Je pourrais également traiter plus en profondeur les sujets, apporter plus de valeur.
Justifier ainsi l’existence et la publication de l’article de manière plus satisfaisante et qui me rende plus fier.
Les articles seraient probablement plus longs, plus fouillés, plus structurés, plus fournis. Plus professionnels.


Si tu as lu jusque là, est-ce que tu te demandes si j’ai pris une décision ?

La vérité, c’était qu’au début de l’article, je pensais qu’il s’agissait d’un article pour annoncer un changement.
Puis en posant ma réflexion, prenant un peu de recul, en observant combien la friction initiale s’évapore une fois que je me mets « à l’œuvre » je me dis que je peux pousser encore un peu.

Encore un pas, encore un article, encore un effort.

La barre du mois n’est plus très loin, elle sera à la fin de cette semaine qui débute.
Puis-je tenir ?

Ça va être un sacré défi. Le planning de cette semaine est pas mal chargé.
Je doute vraiment de parvenir réussir à publier un article de qualité tous les jours.

Je vais faire de mon mieux.
On avisera au jour le jour.


Pour aujourd’hui, je te dis :

A demain mon cœur.

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