Salut mon cœur.
Aujourd’hui, j’ai envie de te parler d’informations qui me sont parvenues et qui voudraient me laisser penser que l’économie telle qu’on la connait va vers un effondrement.
L’Euro et le Dollar, seraient apparemment amenés à disparaître. La civilisation occidentale (Europe et États-Unis), basculant de super puissances dominantes en tiers-monde.
Le Dollar et l’Euro sont imprimés, massivement. En fin 2007, la Banque Centrale Européenne comptabilise le nombre de billets Euros circulants dans le monde à environ 12 milliards.
En Décembre 2022, ce nombre serait de plus de 29 milliards.
En 15 ans, le nombre de billets a été plus que doublé.
Cependant, ces billets ne reposent sur « rien »; tout comme les Dollars, qui ne sont plus indexés sur la valeur de l’or depuis 1976.
Techniquement, ce grand nombre de billets est la cause même de l’inflation.
Cette augmentation de l’activité des presses à billets aurait été mise en œuvre afin de renflouer les banques en 2007/2008 et permettre de poursuivre le système économique de création de la monnaie basée sur l’emprunt.
La dette est génératrice d’argent.
Et comme au casino, la maison gagne toujours. Donc à terme, la dette favorise la banque qui « créé » l’argent emprunté et sera remboursée de ce dernier, avec un intérêt (son profit).
Un des gros soucis, serait cependant que l’argent imprimé à cette occasion, donné aux banques; les capitaux financiers existants auraient été amassés et sclérosés dans les comptes de certaines entreprises et/ou certains individus, au lieu d’être librement en train de circuler dans le système ou bien réinvestis de manière à mettre en place des systèmes de production « verts », prenant réellement en compte l’environnement et les éco-systèmes naturels, humains, sociétaux,…
Ajouté à cela, les gouvernements de pays européens (et américains) occupés à appliquer des doctrines et politiques délétères, favorisant une austérité des peuples, la situation n’a rien de joyeux.
Cela dirigerait le monde occidental tel qu’on le connait (l’Union Européenne, et les États-Unis/Canada) vers une bascule. Passant de « puissances mondiales » à « pays du tiers-monde » tel que c’était appelé il y a quelques années, avant le politiquement correct « pays en voie de développement ».
Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) est un groupement qui serait en train, de son côté, de créer une monnaie commune, mais elle serait basée sur l’or, comme à l’époque de l’étalon-or. Se faisant, ils seraient en passe de récupérer les statuts de (et les première positions en tant que) super puissances mondiales.
Le monde (économique) change, et nous pouvons apparemment voir cette évolution se faire en temps réel.
Recentrons sur l’Europe, voir même sur la France. Et peut-être même encore plus localement.
Si la monnaie s’effondre une situation de crise, de dépression comme en 1929 aux États-Unis, se propagerait à travers l’Union Européenne.
C’est une perspective assez anxiogène, effrayante. Et en même temps, elle fait sens, et semble, selon certains indicateurs sociétaux et médiatiques, être en cours de réalisation.
Les pauvres vont encore plus s’appauvrir, les riches s’en sortir, comme ils peuvent, et en avant pour un nouveau tour.
Ce serait la crise de 2008 qui atteindrait son paroxysme, là où de nombreux économistes et capitalistes (banquiers et politiques) semblaient vouloir annoncer qu’elle était « sous contrôle », et « maîtrisée »; le même discours qui avait amené à cette fameuse crise dans un premier temps.
Encore que, je me dis que du coup, un effondrement du système économique tel qu’on le connait, cela laisserait la porte ouverte aux peuples; aux unités au sein du peuple et des peuples. A une évolution nette et inévitable.
Ce serait une occasion de sortir de la culture de « la société de masses », et de reprendre son pouvoir, et sa souveraineté au niveau individuel, tout en favorisant la collaboration.
Faire société, en tant qu’humain, nous sommes inter-dépendants bien évidemment. Mais pas en pyramide, pas une poignée qui contrôle la masse, se moquant des besoins et ressentis de cette dernière.
Si l’économie s’effondre, cela nous permettrait :
- De récupérer les moyens de production locaux. Aussi bien au niveau agricole que des matières premières essentielles disponibles dans notre contrée. Et transformer des chaînes de production de produits « superflus » en chaînes de production de produits essentiels aux habitants.
Il en va de même pour les institutions. Revenir à des tribus locales pour une entraide immédiate au niveau local me paraît une bonne idée.
De ce que j’ai compris, le réseau Solaris semble œuvrer pour cette entraide locale par exemple.
D’autres réseaux existent également.
On est pas tous seuls. - Utiliser des monnaies locales, développées pour les échanges intra-communautaires. Au sein et entre les tribus.
Une monnaie telle le JEU, ne favorisant pas l’amas, ne reposant pas sur une entreprise privée dirigée par le profit.
Une monnaie qui soit basée sur le fait que, parce qu’on « est », on y a accès, et on a pas nécessairement besoin de quelqu’un d’extérieur pour la réguler. Un système qui n’incite pas à la triche, mais à l’échange juste.
On en est responsable, et on peut tenir et aider l’autre à être responsable également.
Et toute transaction deviendrait réellement un jeu.
Cela aiderait également à percevoir l’argent d’une manière différente, et pourrait aider certains à moins l’utiliser comme une mesure de leur valeur/réussite personnelle. - Ayant un accès amoindri à une monnaie « mondiale », et donc à certaines ressources et objets qu’on ne peut obtenir qu’à l’extérieur du pays, on pourrait alors favoriser la récupération et le ré-emploi au niveau local.
Un peu comme à Cuba, où, par nécessité dû à l’embargo, les gens bricolent, réparent et sont somme toute très innovants avec les objets dont ils disposent.
Plus de sur-production ni de sur-consommation. - Utiliser les alternatives, en terme d’organisation, en terme d’entraide, en terme de divertissement, d’information, de gouvernance.
Rejoindre les répare-cafés, les associations locales existantes pour vivre, sereinement et concrètement, d’humains à humains.
Laisser ceux qui le souhaitent s’entre-déchirer pour leurs intérêts personnels.
(Ré)Instaurer une vraie démocratie, où le peuple (les « pauvres ») prend le pouvoir, la souveraineté et s’entend, s’accorde et fait, sans nécessairement avoir un « riche », un « sachant », une « élite » qui leur dit quoi faire, ou qui les manipule pour servir les intérêts personnels de tel ou tel groupe, individu, idéologie.
Une vision utopiste et simpliste de ma part ? Possible.
Un espoir et une volonté de croire dans le bon fond de chaque humain, que notre espèce est capable et faite pour coopérer, s’entraider et grandir; pour sûr.
A demain mon cœur.
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