De la priorité des tâches et de la procrastination

Temps de lecture estimé: 3 minutes

Salut mon cœur.

Je m’étais mis une alarme sur mon agenda, pour aller étendre mon linge.
La machine était finie, et c’était le moment de passer à l’étape suivante de ce processus.

L’alarme était pour éviter que j’oublie que j’avais lancé une machine, ce qui m’arrive parfois, et que je me rende compte, le lendemain, que mon linge humide avait passé la nuit dans la machine.

L’alarme a retenti alors que j’étais en train de réaliser une tâche qui traîne sur ma liste des « choses à faire » depuis quelques jours déjà, et pour laquelle j’avais déjà réalisés quelques éléments.

Il s’agit d’un panneau que je vais afficher sur mon pupitre, côté public, afin de mettre l’adresse de ce site, mon compte instagram, puis mon compte twitter, et un QR Code qui renvoie vers une page de ce site afin d’inviter les gens qui me voient en live à partager des photos/vidéos de ma performance, à s’abonner à ma newsletter et même à venir me voir après la prestation pour discuter.

Lorsque l’alarme a sonné, je faisais ma première impression de ce panneau, et je me suis aperçu qu’à distance, c’est un peu petit, qu’il me faut le travailler encore.

Je suis allé étendre mon linge, et de retour à mon espace de travail, je me mets à l’écriture de cet article.
Cela contribue à mon engagement d’écrire un article par jour, d’apporter de la valeur à mes lecteurs quotidiennement.

Pendant que j’étendais le linge, je pouvais réfléchir à mon organisation. L’idée du sujet de l’article m’est venue à ce moment-là. Et une fois l’article écrit, je pourrai poursuivre la conception du panneau, et effacer la réalisation de ce dernier de ma liste des choses à faire.


J’ai passé la journée à procrastiner. A bosser, sans vraiment bosser autant que j’aurais pu. C’est mon juge intérieur qui fait cette estimation bien évidemment.

Un des éléments de ma liste des choses à faire me préoccupe, bien qu’il ne soit pas à fournir aujourd’hui, je voulais avancer dessus. Et j’ai eu du mal. J’ai toujours du mal.

Mais finalement, en y pensant pendant que j’étendais le linge, je me suis rendu compte que c’était OK, pour aujourd’hui, de laisser cet élément de côté, de me dire que j’ai du temps pour le réaliser. Je voulais que ça soit fait demain dans la journée, mais techniquement j’ai encore 4 jours pour l’envoyer.

Ce qui me laisse largement le temps de faire ce qui doit être fait sur cette tâche, tout en poursuivant les autres tâches planifiées.


Je me rends donc compte de l’espace, la charge mental que le document à produire et envoyer a occupé (et occupe encore) dans mon esprit, de la charge mentale qu’il représente, et de la pression que je me mets en conséquence.

Je m’en rends compte maintenant que je me suis autorisé à le glisser dans mon organisation à « plus tard ». Et ça me soulage, ça libère de l’espace, et du coup je me suis retrouvé avec l’inspiration et l’élan requis pour cet article.

Avant d’avoir fait ce glissement, je n’avais pas d’idée de quoi écrire, et je me demandais même si j’allais publier un article de qualité et de valeur aujourd’hui.


La valeur que j’espère t’apporter aujourd’hui est cette analyse suite à ces observations :

  • Face à une pression auto-infligée, j’ai tendance à procrastiner
  • Pendant la procrastination, je subie une charge mentale, je m’en veux, je me juge; je subis la pression.
  • La charge mentale/pression influe sur mon organisation, le courage et l’énergie disponible pour les autres tâches
  • L’organisation et son adaptation à la volée permettent de libérer la pression
  • Lorsque la pression est vue, et/ou libérée, le courage, l’énergie disponibles deviennent alors plus grand, permettent la réalisation d’autres tâches, ce qui libère de la pression et de l’espace à son tour, etc…

Toi aussi ça t’arrive de procrastiner ? Toi aussi ça t’arrives de te mettre une pression de dingue pour pas grand chose ? Toi aussi ça a tendance à te « bloquer » ?

Pense à sourire et te détendre. Une perspective, un point de vue différent sur un soucis, un peu de malléabilité et d’adaptabilité aident grandement.


A demain mon cœur.

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