De l’âge qui vient

Temps de lecture estimé: 3 minutes

Salut mon cœur.

Je suis dans ma 41ème année de vie.
Et je me retrouve confronté, parfois, à de l’incompréhension vis à vis de l’enthousiasme pour la direction technologique vers laquelle notre société semble se diriger.

Hier je suis tombé sur des références au Web 3.0; basé sur la technologie blockchain.
Sur le coup, j’ai eu du mal à saisir.

Surtout, je me méfies, et je suis réfractaire, car la première chose à laquelle je pense, c’est la puissance de calcul requise, et donc la consommation en minéraux pour créer les processeurs et data centers, l’électricité/énergie requise pour les alimenter, les ressources naturelles consommées pour les refroidir et les maintenir.

Pour qu’une fraction de la population mondiale puisse jouer « Le Grand Jeu en Ligne », combien doivent jouer « le Jeu de l’Esclave » ou « Le Jeu de la Privation » ?

J’ai donc eu du mal, en me posant cette question à piger l’enthousiasme et l’engouement; le potentiel.


Puis, en y réfléchissant, en oubliant mes « scrupules » et mes réserves, je comprends un peu mieux.
Je me souviens de mon propre enthousiasme et intérêt il y a jusqu’à 35 ans pour les ordinateurs, la technologie, internet, les appareils numériques, les téléphones portables, sans avoir conscience que même alors, les questions de sur-consommation se posaient déjà.

Et à 20 ans, je pensais « mieux savoir » que des plus âgés que moi qui pouvaient se retrouver un peu effrayés; se questionnaient, et se sentaient dépassés en voyant l’évolution technologique et sociétale, comparé à ce qu’ils avaient connu.


Quand j’étais plus jeune, au siècle dernier dans les années 1980 et 1990, je me souviens voir beaucoup d’extraits de films et d’émissions en noir et blanc datant des années 1950 à 1960.
Les photos du passé encore plus lointain étaient également en noir et blanc.

L’effet que cela a eu sur mon imaginaire était de croire qu’à l’époque de ces images, la vie elle-même était en noir et blanc; que les gens vivaient sans couleurs, que c’était quelque chose d’inventé seulement récemment dans les années 1960 à 1970.

Je pensais que mes parents avaient vécus ce changement de paradigme, cette innovation de la couleur dans le monde, car ils avaient connus la télévision, « le poste », en noir et blanc uniquement, sans télécommande.

Peut-être certains des plus jeunes aujourd’hui, si/quand ils regardent une émission du genre « Les enfants de la télé » croient qu’avant l’an 2000, la vie n’était pas en Haute Définition.


Plusieurs choses me viennent suite à ces réflexions.

D’une part, j’ai tout intérêt à me renseigner un peu plus activement sur la consommation et le fonctionnement effectif des diverses technologies liées à la blockchain.
Mes connaissances à ce sujet datent un peu, et de nouvelles informations semblent être disponibles, et apparemment, depuis mes premières recherches, des réseaux avec des processus de validation différents existent, ayant une consommation nettement moins importantes que les monolithes historiques (BitCoin et Ethereum).

La technologie blockchain, n’est donc pas à démoniser, comme pour toute nouvelle technologie.

Et le potentiel est là, et il serait dommage de passer à côté par « peur » ou parce que « c’était mieux avant ».
Et apparemment, certains des concepteurs/créateurs de crypto-monnaies partagent mon sentiment envers la responsabilité écologique de l’existence de leur réseau du point de vue environnemental.
Certains ont même des objectifs annoncé de neutralité carbone/avoir l’impact le moins important possible.
Ils semblent également promouvoir le renouvellement et le réemploi énergétique pour faire fonctionner leur réseau.

De plutôt bonnes nouvelles de mon point de vue.


Garder mon cœur et mon esprit ouverts me semble le meilleur moyen d’appréhender l’avenir plus sereinement.
Mes inquiétudes en terme de responsabilités sont toujours présentes, mais les situations sont toujours bien plus complexes que simplement noires ou blanches.

Beaucoup de nuances et de gris, pas mal de richesse dans l’entre deux.

Je vois que j’ai encore de nombreuses croyances à modifier mais que quand je me souviens de me faire confiance, et donc de faire confiance à l’humain, de belles choses, de bonnes nouvelles et de l’émerveillement en découlent.


Voilà qui est plutôt rassurant et encourageant.
Affaire à suivre et à creuser donc, j’en reparlerai probablement quand j’en saurai plus et que j’aurais pris le temps de la réflexion sur le sujet.

A demain mon cœur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.